jeudi

Revue de presse


AFRIQUE MAGAZINE


A lire dans le numéro d'Octobre 2011, plusieurs extraits de l'ouvrage.

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LIBERTE SUR PAROLES (Radio Aligre)


A écouter et à télécharger, l'émission du 03 octobre. Eugénie Barbezat interroge Akram Belkaïd sur son dernier livre :

Une approche fine et distanciée des révolutions arabes


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ZAMAN FRANCE
Lundi 3 octobre 2011

Les avenirs possibles du printemps arabe


Le printemps arabe a opposé un démenti cinglant aux caricatures occidentales de l’arabité. D’autres filtres se sont néanmoins mis en place, comme ce mythe d’une révolution romantique, aussitôt affublée de l’appellation « Révolution du jasmin. » Carnet de route qui enchaîne les analyses pour comprendre le présent arabe, le nouvel ouvrage d’Akram Belkaïd est aussi une synthèse prospective, claire et documentée. Algérien de mère tunisienne, francophone vivant à Paris, le journaliste joint à un point de vue privilégié une grande expertise du monde arabe. Détaillant les prémices de la révolution – grèves, notamment –, il souligne que le phénomène, loin d’être une simple révolte, constitue une réelle prise de conscience politique digne du printemps européen de 1848. Néanmoins, l’avenir reste à construire. Une frange des islamistes, dont le poids reste à déterminer, n’a pas renoncé à instaurer un pouvoir assis sur la sharî’a. Par ailleurs, la notion de démocratie, galvaudée aussi bien par les dictateurs « laïques » que par l’exemple de l’Irak sous occupation américaine, demeure suspecte aux yeux de certains Arabes. Mais le mur de la peur est tombé : tout est désormais possible, y compris le meilleur.

Etre arabe aujourd’hui, de Akram Belkaïd. Editions Carnets nord, 256 pages, 18 €.


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MAGHREB-ORIENT-EXPRESS (TV5)
Dimanche 02 octobre 2011


- Emission sur la situation en Syrie : Silence, on tue !

Pour en débattre

- Akram Belkaïd, essayiste qui vient de publier "Etre arabe aujourd'hui" aux éditions Carnets Nord 
- Hyam Yared, poétesse et romancière du Liban 
- Randa Kassis, porte-parole de la Coalition des forces laïques et démocratiques syriennes (CFLD) 
- Dima Khatib tweetos 

Caracas 

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LE MONDE DIPLOMATIQUE
Octobre 2011


Bonnes feuilles de l'ouvrage : Après les révolutions, les privatisations (extraits du chapitre L'Echec des Dubaï Boys)


En Tunisie et en Egypte, l’ivresse des possibles

Après les révolutions, les privatisations...

L’absence de véritable aide internationale fragilise la quête d’une troisième voie, entre dirigisme et capitalisme débridé, dans les pays arabes. Elle les livre à l’influence d’institutions financières dont la crise, au Nord, n’a pas bousculé les certitudes.

Par Akram Belkaïd
























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ALTERNATIVES ECONOMIQUES
n° 306 - Octobre 2011
Etre Arabe Aujourd'hui
par Igor Martinache

Journaliste multicarte, l'auteur ne cesse d'arpenter les sociétés arabes. Dans cet essai, il propose son regard sur les tenants et les aboutissants des révolutions qui ont réussi ou avorté dans certains de ces pays. Un regard informé et balancé, conscient des contradictions en jeu. Si pour lui, ces mouvements ont eu pour principal carburant le ras-le-bol face à l'humiliation permanente imposée par des pouvoirs arbitraires, autrement dit la revendication d'un Etat de droit, un « droit aux droits », il relève aussi les nombreux défis qui les attendent : statut de la femme, islamisme et néolibéralisme, alliés objectifs. De nombreuses pages sont aussi consacrées aux enjeux économiques, qu'il s'agisse de la pauvreté endémique dans  le  Golfe,  soigneusement  masquée par les « Dubaï boys », de la nécessité de  réformer avant tout le système bancaire, de se méfier des partenariats public-privé ou de s'appuyer sur ses propres ressources, épargne intérieure et commerce entre voisins, plutôt que de s'en  remettre à un homme providentiel ou de trop attendre d'une communauté  internationale bien atone, dont une réelle assistance financière ne serait pourtant pas superflue. 
L M.
Carnets Nord, 2011,295 p, I8 €.

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RESPECT MAG
Lundi 26 septembre 2011

Etre Arabe aujourd'hui, le choc des indignations
Par: Hassina Mechaï

L'écrivain et journaliste algérien Akram Belkaïd sort un nouvel essai: "Être arabe aujourd'hui", publié aux Éditions Carnets Nord. Chronique.
Soudain l’hiver dernier, le monde arabe se serait affolé et aurait affolé bien des certitudes. Soudain l’hiver dernier, les peuples arabes présentés en Occident sous ce vocable si méprisant de « rue arabe », ectoplasme ombrageux, anarchique et houleux, se seraient transformés d’un coup en une foule politisée. Soudain l’hiver dernier, l’homme arabe aurait été individualisé dans son désir d’autonomie, l’homo arabicus nouveau aurait émergé de l’immolation désespérée d’un marchand tunisien des 4 saisons.

Soudain l’hiver dernier…vraiment ? L’image médiatique est belle, mais elle méconnait des réalités, des mouvements sociétaux souterrains qui bruissaient depuis longtemps sous la chape blanchie des dictatures arabes.

En effet, la plupart des médias occidentaux, peut-être trop intoxiqués par les vapeurs de l’idéologie du « choc des civilisations » et de l’obsession de l’islamisme ont commenté ces révolutions arabes comme autant de coups de tonnerre dans un ciel arabe résigné, gris plombé. D’ailleurs cette grille d’analyse religieuse et civilisationnelle a sans doute été un obstacle majeur pour percevoir réellement les dynamiques internes de ces sociétés et la vraie portée de ces révolutions.
Pourtant, d’autres commentateurs, plus au fait des évolutions de ces pays, décrivent depuis des années ces rigoles souterraines de changements sociaux, économiques et politiques qui ont grossi jusqu’au jaillissement. 

Akram Belkaïd est de ces commentateurs avertis. Dans son livre, Être arabe aujourd’hui, il pose sur ce qu’il appelle le « Printemps arabe » un regard d’expert, affiné par sa longue fréquentation d’un monde qu’il connait et vit de façon quasi épidermique. Dans son livre, mêlant enquêtes, anecdotes et synthèses affinées, il démontre que ces société arabes, par le bais de pratiques quotidiennes et discrètes, s’inscrivaient déjà dans un vaste désir de changement.

La force de ce mouvement est ainsi d’être le fruit lentement muri d’une évolution intérieure, posant ainsi un démenti à ceux qui n’envisageaient la démocratisation du monde arabe que comme nécessairement venant de l’extérieur et par la force. Il signifie aussi, selon l’auteur, l’irruption mature des peuples arabes comme acteurs politiquement conscients et autonomes sur la scène internationale.

Plus particulièrement, Akram Belkaïd décrit un monde arabe qui au-delà d’une revendication politique légitime, s’est levé surtout pour la reconnaissance d’une dignité trop longtemps bafouée. Ce Printemps arabe, est selon l’auteur, avant toute chose un fantastique cri pour que cessent l’humiliation, le mépris dont faisaient preuve envers leur peuple des dictateurs kleptocrates vautrés dans leur corruption fangeuse. Des sociétés arabes, entrées depuis longtemps de plain-pied dans la mondialisation par leurs pratiques quotidiennes, silencieuses, et qui ne supportaient définitivement plus ce hiatus entre leurs aspirations légitimes et le vide sidéral démocratique de leur pays.

Akram Belkaïd, on le sent tout au long du livre, est partagé entre un espoir solide pour un monde arabe dont il connait la vitalité essentielle ; mais également une lucidité salubre qui lui permet de n’éluder en rien les scléroses ou les dangers qui guettent ces révolutions.

Ainsi, là où d’autres ont montré ou montrent encore une obsession horrifique de l’islamisme, Akram Belkaïd estime qu’un aggiornamento de l’Islam, s’il est effectivement nécessaire, est tout à fait possible en raison même de cette vitalité de ces sociétés qu’a justement illustré ce Printemps arabe.

Cependant l’auteur sait pertinemment que l’histoire peut avoir des revirements et des retours de balanciers féroces. Cependant, tout au long de son essai, Akram Belkaïd fait siens les mots de Gramsci et allie le «  pessimiste de l'intelligence » à « l’optimiste de la volonté » quand il décrit ces peuples enfin debouts.
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FRANCE INTER : DOWNTOWN
Jeudi 22 septembre 2011

http://www.franceinter.fr/emission-downtown

Alaa El Aswany, Akram Belkaïd et Jean-Louis Martinelli à propos du Printemps arabe

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ALGERIE-FOCUS : Entretien

Mardi 20 spetembre 2011



Entretien avec Akram Belkaïd : Etre Arabe Aujourd'hui, c'est ne plus être passif


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FRANCE CULTURE
La Rumeur du Monde, Samedi 17 septembre 2011



Manifestants et protestataires (au Caire, Égypte ; à Tunis, Tunisie ; à Damas, Syrie ; à Sana'a au Yemen)©WIKIPEDIA
 Avec  Patrick Haimzadeh, ancien diplomate en Libye, qui a notamment publié Au coeur de la Libye de Kadhafi (Lattès, 2011) et  le journaliste Akram Belkaïd(Le Quotidien d'Oran et Slate Afrique), il publie Etre arabe aujourd'hui (Carnets Nord, 2011).



Dans  “Etre arabe aujourd’hui”, qui vient de paraitre aux éditions carnet nord, le journaliste et essayiste Akram Belkaïd nous propose une analyse inédite des évènements qui ont secoué les pays arabes au printemps 2011.  Cet intellectuel franco-algéro-tunisien, pétri, tant de littérature française que des grands textes arabes et orientaux, tente de trouver les racines du soulèvement des peuples arabes. Il nous rappelle ainsi que ce vent de révolution auquel l’occident a prêté à tort  l’odeur du jasmin était sans doute moins lié que l’on a pu le dire aux difficultés économiques…. C’est plutôt un trop plein d’humiliation qui a fini par pousser les peuples à la révolte… Sans nier le rôle des réseaux sociaux, Akram Belkaïm remet cet outil de communication à sa place et n’écarte pas l’intervention, indirecte, de puissances étrangères (notamment américaine) qui ont favorisé la chute des dictateurs tunisien et égyptien…
Du coté des perspectives l’auteur dresse un portrait sans concessions de ce « nouveau » monde arabe, qui doit encore affronter des questions essentielles à sa reconstruction : quelle est désormais la place de l’islamisme dans ces sociétés ? L’économie sera-t-elle un tremplin ou un frein au développement politique ? Les relations entre l’Occident et le monde arabe vont-elles évoluer vers moins d’antagonisme ? Et la plus importante de toutes : la démocratie peut-elle émerger dans ce contexte aux réalités multiples, des émirats du Golfe aux banlieues de Tunis ?












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Sud-Ouest,
4 septembre 2011

ESSAI
Après le printemps arabe
Par CATHERINE DEBRAY

Passionnante mise en perspective, Akram Belkaïd publie « Être arabe aujourd'hui ».

Voila un essai transversal dont Arabes et Européens partageront sans arrière-pensées l'analyse documentée et pédagogique. Sans doute parce qu'Akram Belkaïd, sans cacher ses convictions, a choisi le rôle de passeur, un pied à Paris, l'autre voyageant des émirats du Golfe aux banlieues de Tunis. Plus encore parce que ce journaliste algérien, né de mère tunisienne, a l'honnêteté intellectuelle de traquer les mensonges occidentaux sur les Arabes comme l'ignorance de ces derniers sur nos sociétés civiles. L'ouvrage rend plus lucide, plus informé des différences entre les 22 pays partageant la même langue et la même religion, moins romantique sur ce printemps qui a chassé le tyran Ben Ali de Tunisie ou La Vache qui rit d'Egypte, surnom de l'honni Moubarak.

Images caricaturales. Ce travail entre carnet de route et synthèse prospective permet aussi de mesurer à quel point les télévisions de l'Occident ont formaté notre imaginaire, réduisant l'arabité à des images caricaturales : foules criant leur haine des Etats-Unis et portant des cercueils de martyrs, camps d'entraînement de terroristes, outrances des Dubai boys masquant la misère des nouveaux esclaves dans les zones franches. On comprend également mieux comment l'Arabie saoudite, allié pétrolier de l'Occident, monarchie rétrograde et soutien financier du wahhabisme (doctrine prônant un islam archaïque), fait écran à une compréhension juste de ce que ressentaient au quotidien les Tunisiens, Egyptiens, Algériens, Marocains, Jordaniens, jusqu'aux Bahreïniens. Repérant après coup les signaux faibles (grèves, colères sociales, poésie revendicative) qui annonçaient le ras-le-bol des diplômes de Tunis, du Caire ou des femmes saoudiennes, Akram Belkaïd montre comment ces révolutions furent d'abord celles de citoyens humiliés de réélire à l'africaine des tyrans rêvant de dynastie, des dictateurs qui ont volé leur pays et érigé le passe-droit en monnaie du clientélisme. Ce mouvement, défend Akram Belkaïd, ne fut donc pas une révolte contre le pain cher, même si les difficultés économiques existent, mais bien une prise de conscience politique digne du printemps européen de 1848.
S'il restaure la fierté des Arabes et ferme l'ère postcoloniale, il n'écrit pas d'emblée l'avenir. Ce qui s'est produit sur l'avenue Bourguiba, à Tunis, a été écrasé par la présence de chars saoudiens à Manama, au Bahreïn. Prudemment, l'essayiste note que la révolution Facebook a pu s'exprimer en Tunisie ou en Egypte parce qu'aucune cyberpolice n'y sévissait comme en Iran ou en Chine. De la même façon, ajoute l'auteur à la lueur de récentes déclarations, rien ne prouve le renoncement des islamistes a instaurer un pouvoir assis sur la charia. Au Caire ou à Tunis (comme hier en Algérie), le parti Ennahda ou les Freres musulmans réécrivent par touches l'histoire d'une révolution qu'ils ont prise en marche. Pourtant, Akram Belkaïd défend l'absolue nécessite du consensus avec les partisans de l'islam politique « J’appartiens à la famille des dialoguistes contre les éradicateurs » parce que rien ne s'ancrera durablement sans une lecture plus moderne de l'islam, insiste-t-il, une renaissance que pourrait porter la frange participationniste des partis religieux
« Le droit aux droits ». A ceux qui imaginent la Turquie d'Erdogan en figure de proue, il rétorque qu'avec sa croissance à deux chiffres, la Turquie sert d'abord ses intérêts avant l'avancée de la démocratie. Pire, ce mot qui fait le ciment des nations occidentales a mauvaise presse au sud de la Méditerranée. Galvaudée par les dictateurs, brandie en étendard par l'Amérique qui envahit l'Irak, la démocratie est toujours suspecte aux yeux des Arabes Aujourd'hui encore, la rue tunisienne préfère se battre pour « le droit aux droits », filiation du travail silencieux fourni pendant des décennies par les défenseurs des droits de l'homme. Enfin, sur les questions de l'Etat laïc et du voile qui crispent tant les Français, Akram Belkaïd démonte nos contresens culturels C'est à l'image du livre, convaincant. 
« Être arabe aujourd'hui », ed Carnets Nord, 295 pages, 18 euros
Akram Belkaïd a travaillé quinze ans au quotidien « La Tribune » II collabore aujourd’hui au « Monde diplomatique », à «SlateAfnque », au « Quotidien duran », à «Geo » et à « Afrique magazine ».
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1 commentaire:

  1. La presse française est plutôt satisfaite, que Saddham, Hafez el Assad et Kadhafi reposent en paix, l'arabisme triomphant est en marche

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